mercredi 26 février 2014

ALAIN BERGAMASCO A LA RADIO : LA VOLONTÉ HÉSITANTE




Cliquez sur l'image pour écouter l'émission Radio Totem avec Alain Bergamasco


Hier matin, M. Bergamasco intervenait sur Radio Totem. Il y a notamment parlé des impôts locaux de Beaumont-de-Lomagne. Sa promesse de baisse, martelée dans les journaux, s'est soudainement transformée en banale probabilité. Même si l'exercice radiophonique n'est pas simple, M. Bergamasco est candidat à la mairie et cela se prépare sérieusement. Nous le citons : 

" Pour la commune, je pense dans un premier temps faire une baisse euh une diminution d'impôts de 10% , des impôts locaux. En fait, ça n'oblige qu'à faire des économies de 2,8% sur le budget de fonctionnement de la commune. C'est tout à fait réalisable sans créer un cataclysme au niveau local. C'est avant tout un problème de volonté politique "

Les choses ainsi formulées, l'électeur beaumontois sera en droit de se sentir, à l'image du candidat, très hésitant. Monsieur Bergamasco, à moins d'un mois du scrutin, pense faire... N'est-ce pas là justement, niché dans ses propres paroles, le signe évident d'un "problème de volonté politique" ? Si M. Bergamasco ne s'engage pas aujourd'hui sur ses projets, quand donc le fera-t-il ? Ces atermoiements, involontaires ou non, sont inquiétants pour l'avenir.

M. Bergamasco n'a pas l'air de se rendre compte qu'il est candidat à des fonctions qui exigent des qualités de décision, de précision, de clarté, de rigueur, d'engagement.  

La précision, parlons-en : baisse ou diminution ? Des taux ou des produits de l'impôt ? Nous avons effectué tous les calculs possibles (avec les chiffres officiels) et nous ne parvenons jamais au résultat évoqué par M. Bergamasco de 2,8% du budget de fonctionnement.

Jugez-en. Les 10% de diminution du produit fiscal envisagés par le candidat représentent 139 000 € (produits des impôts locaux 2012 : 1 391 000 €). Ce qui ne correspond nullement à 2,8 % du total des charges de fonctionnement, lesquelles s'élèvent à 3 682 000 €. Lecteurs, à vos calculettes ! Et n'hésitez pas à nous transmettre vos conclusions.

Les propos comptables de M. Bergamasco, ex-banquier, semblent donc aussi flous et vagues que sa sensibilité apolitique et sans étiquette et aussi peu assurés que ses diverses promesses...

samedi 22 février 2014

LA LISTE DE JEAN-LUC DEPRINCE ENFIN DEVOILEE


Dans ce tableau, lire : Sandrine Audu et non Sandrine Audou. Toutes nos excuses à l’intéressée pour cette coquille.



vendredi 21 février 2014

L'UMP 82 INVENTE LA DÉMOCRATIE A MONTER SOI-MÊME !



On ne pourra qu'être admiratif des prouesses intellectuelles de M. Albugues, délégué UMP de la seconde circonscription du Tarn-et-Garonne.   

Le 16 février 2014, il exige fermement et par voie de presse* que les candidats de gauche s'affichent en tant que tels aux élections municipales, notamment à Beaumont-de-Lomagne. Il ne faudrait tout de même pas dissimuler aux électeurs que les élus de gauche sont solidaires des défaillances actuelles du gouvernement socialiste. Ce serait infiniment malhonnête. Le contexte national a toute sa place dans les élections locales.  Il en irait, selon ses propres mots, du "bon fonctionnement de la démocratie". Pas moins.

Le 20 février, quatre jours plus tard donc, il dénonce un "scandale" sur sa page Facebook :

la case "sans étiquette" n'existe plus sur les formulaires préfectoraux d'enregistrement des listes électorales. Obligation légale donc de définir a minima sa liste sur l'échiquier politique. C'est horrible. C'est odieux. Comment cacher aux électeurs locaux que le précédent gouvernement était dirigé par l'UMP ? Le "bon fonctionnement de la démocratie" ne dépend soudainement plus de la franchise politique mais de l'inverse. Les élections locales doivent rester locales ! Et le même d'ajouter qu'il s'agit d'un "grave scandale démocratique" ! Pas moins. 

Récapitulons. Selon M. Albugues : la gauche devra absolument s'identifier et avancer bannière au vent tandis que la droite disposera parallèlement du pouvoir de se dissimuler dans des listes "sans étiquette". Une oeuvre d'art démocratique

Et cela en dit long notamment sur la nature de la liste sans étiquette et apolitique de Beaumont ...

* voir notre article : cliquez ici

Texte complet de M. Albugues sur Facebook :
SCANDALE #Municipales2014 ==> De nombreux candidats aux élections municipales des 23 et 30 mars prochains dans les communes de plus de 1000 habitants font état de difficultés lors du dépôt de liste en Préfecture : la grille proposée pour le choix de la nuance politique ne comporte plus la case «sans étiquette» comme auparavant.
Dans le cas où les candidats refusent de choisir, le bureau des élections annonce que c'est le Cabinet du Préfet qui attribuera une étiquette politique d'office, un pur scandale !
J'ai moi-même fait l'expérience ce matin, en appelant le service élection de la Préfecture du Tarn-et-Garonne, et je peux confirmer ce grave problème.
Il s'agit d'un grave scandale démocratique. Car si les candidats sont effectivement libres de ne pas s'afficher sur le terrain, le soir des élections en revanche les résultats qui seront annoncés au niveau national seront largement influencés par les choix arbitraires des Préfets, que l'on sait proche du pouvoir socialiste évidemment.
Tous les candidats et tous les citoyens doivent dénoncer cette triste manipulation électoraliste !

mercredi 19 février 2014

L'UMP RÉCLAME LA TRANSPARENCE DES CANDIDATS A BEAUMONT


Extrait Petit Journal 16 février 2014 - Article M. Albugues - Délégué UMP 2ème circonscription 82

M. Albugues, délégué UMP de la seconde circonscription du Tarn-et-Garonne, va faire grincer quelques machoires à Beaumont-de-Lomagne en exigeant publiquement de la "gauche sortante" locale une campagne à visage découvert, invoquant "l’honnêteté" et le "bon fonctionnement de la démocratie". Car cette invitation appuyée ne saurait s'entendre unilatéralement : l'opposition "entrante" doit aussi, selon cet honorable principe, "faire preuve d’honnêteté". 


Si nul n'ignore à Beaumont que M. Deprince est un membre éminent du PRG 82, cette exigence de transparence va placer M. Bergamasco dans une très inconfortable position. Ce dernier déploie en effet, et depuis des mois, des efforts surhumains pour ne pas se dévoiler et assurer les électeurs de son apolitisme sans étiquette.  


En braquant les projecteurs sur Beaumont, l'objectif n'est-il pas précisément de contraindre M. Bergamasco, jugé un peu tiède, à un coming-out (dévastateur, il va sans dire) à un mois du premier tour ?


M. Albugues joue donc là une bien mauvaise farce à Alain Bergamasco, semblant le rappeler à ses engagements par gauche interposée. Alors qu'il lui suffisait "d'oublier" Beaumont-de-Lomagne dans son article pour épargner bien des tourments et justifications à la liste apolitique "Agissons pour Beaumont". 


mardi 18 février 2014

LES EXPERTS BEAUMONT : PROFILAGE DU PROJET BERGAMASCO (2)





2 - SUR LA NATURE POLITIQUE DE LA LISTE BERGAMASCO

Condamnation très bruyante des partis politiques mais arrangements feutrés ...

M. Bergamasco considère que les partis politiques sont des nids de carriéristes et de profiteurs, qui ont conduit la France en général, et Beaumont en particulier, dans l'ornière financière et la "corruption". Il propose donc, et y insiste vraiment, une liste totalement apolitique, une addition de citoyens de toutes sensibilités et de bonne volonté qui en ont assez que les partis "décident pour eux". Cette option politique est très défendable. A condition de n'avoir recruté dans sa liste aucun membre de ces partis honnis...

La première question qui vient d'ailleurs à l'esprit est la suivante : pourquoi brouiller ainsi l'image "apolitique" de sa liste par le recrutement de militants politiques, notamment de l'UMP ?

Et bien, on peut logiquement penser que M. Bergamasco n'avait pas l'intention de faire entrer dans sa bergerie apolitique le loup partisan et encarté tant détesté. Mais avait-il vraiment le choix ? S'attendait-il à autre chose ? N'est-il pas le premier à dénoncer l'emprise et l'ingérence des partis ?

Il a en tout cas accepté de composer avec cette "emprise" et si cela vient heurter de plein fouet ses convictions et ses déclarations, il est évident qu'il s'en est, comme un véritable "politicien", fort bien accommodé ! 

Explication : ce n'est pas parce que M. Bergamasco se lance en politique que les partis politiques qui quadrillaient la veille le territoire ont soudainement déserté la Lomagne pour lui offrir la place gratuitement, sans garanties. En d'autres termes, il est impossible de faire de la politique sans avoir affaire aux partis politiques, ce qui conforte d'ailleurs la thèse de M. Bergamasco ("ils" sont et veulent être partout). Inutile de préciser que, comme toujours en pareil cas, des accords ont été scellés : protection de la liste d'un côté (en langage clair : pas de liste concurrente) et contreparties à cette protection de l'autre.

La première de ces contreparties, c'est la présence effective d'un ou plusieurs membres du parti dans la liste, sans laquelle le parti intéressé ne pourra se prévaloir officiellement de la victoire éventuelle...  

L'autre de ces contreparties, c'est que M. Bergamasco s'engage à ne pas briguer d'autres mandats (conseiller général, député, président de la communauté de communes). Garantie qu'il donne clairement : 

"Alain BERGAMASCO ne se présentera qu’aux élections municipales, et pas au poste de conseiller général, ou député, mobilisé par le seul développement de Beaumont, à Beaumont."

M. Bergamasco a donc échangé en cours de route sa candidature à la mairie de Beaumont contre les mandats électifs départementaux ou nationaux et une présence discrète (et qu'il minimise par tous les moyens) mais bien réelle du parti dans sa liste.

Aucun doute : M. Bergamasco est bien un politicien comme il dit les détester, prêts à toutes les compromissions pour atteindre leur but : être élus

lundi 17 février 2014

QUAND LA RUMEUR EST UNE... RUMEUR


« FERMETÉ et ACTION » Au cours de la campagne les candidats par le porte à porte rencontrerons les Beaumontois(es)afin de recueillir leurs demandes et doléances. De la même manière ils donneront leur point de vue sur les rumeurs de toute nature alimentées par les sortants.


Alain Bergamasco - Le Petit Journal - 15 février 2014

Annoncer dans la presse que les électeurs vont donner leur avis sur de présumées "rumeurs" lors d'une séance de "porte à porte" en dit long sur la manière dont M. Bergamasco voit les beaumontois : un réservoir de crédules perméables aux ragots et racontars de toutes farines ! Merci pour eux !



Ce n'est pas la première fois que M. Bergamasco nous parle de "rumeurs", comme s'il s'agissait d'un argument politique frappant. Voyez, les sortants alimentent des "rumeurs de toute nature", c'est donc bien qu'ils me craignent. Un candidat objet de "rumeurs", ça vous pose son homme.

Mais, comme ses réponses pour désendetter la commune ou baisser les impôts, ces terribles "rumeurs" qu'il semble appeler de ses vœux, ne viennent jamais. Personne n'a jamais entendu une seule de ces rumeurs. 

M. Bergamasco tente d'organiser sa "victimisation" dans le but d'attirer les regards de la foule, qu'il sent un peu indifférente à son catalogue éculé de plates promesses, et de donner un semblant de consistance à son personnage de paisible retraité un brin fourbu... 

Se tenir éloigné pendant des années de la vie communautaire et associative du bourg puis tenter une percée publique n'est certes pas une affaire simple. Comme M. Bergamasco et ses colistiers ne sont pas de droite, c'est lui que le dit, le débat à Beaumont n'est pas politisé (au sens français du terme). Et comme M. Bergamasco a le plus grand mal à démontrer, et pour cause, que les taxes et la dette sont plus élevées ici qu'ailleurs dans le département, le débat "financier" tourne également court, à son désavantage. 

Il reste donc pour se singulariser les aboiements stériles et malveillants contre la voiture du maire, la maison du maire, les enfants du maire ou encore l'épouse du maire candidate à Sérignac.

Les plus enflammés des partisans de M. Bergamasco, agissant sur ordre, n'ont pas été avares, dans les commentaires de ce blog, en allégations et... rumeurs multiples, nous obligeant même à filtrer les messages. Ce sont les seules dont nous pouvons attester.

Et la victime, évidemment, ce n'est pas M. Bergamasco.

jeudi 13 février 2014

TAXE D'HABITATION A BEAUMONT : LES CHIFFRES... LISIBLES !



La liste "Agissons pour Beaumont" publie sur son site un billet intitulé : une augmentation d'impôts dissimulée. Le conseil municipal a voté fin 2010 la suppression d'abattements (facultatifs), mesure appliquée effectivement en 2012. Il est également vrai que le résultat, pour les contribuables concernés, est une augmentation mécanique de la base d'imposition donc du montant à payer. 

Mais peut-on vraiment qualifier une délibération du conseil municipal de décision dissimulée ? L'affichage public en est obligatoire et réglementé, sans parler de la faculté de communication des conseillers municipaux eux-mêmes...

Comme toujours, nous prenons un peu de recul afin de replacer ces déclarations électorales (de bonne guerre) dans un contexte plus concret en interrogeant les chiffres officiels . Nous avons obtenu le graphique suivant, concernant la taxe d'habitation dans le département :


(Ministère des Finances-chiffres 2012 - Graphique et compilation des données par BDL 82)

mercredi 12 février 2014

LES EXPERTS BEAUMONT : PROFILAGE DU PROJET BERGAMASCO (1)

Malgré une abondante littérature de campagne, sur son blog et dans la presse, décrivant Beaumont-de-Lomagne comme une ville financièrement sinistrée, nous ne trouvons aucune trace d'un projet concret, même vaguement chiffré, par M. Bergamasco, ancien directeur de banque. Et pour cause.




1 - SUR LA GESTION DE LA COMMUNE

Diagnostic scientifiquement précis mais solutions artistiquement floues : pourquoi ?

M. Bergamasco conteste la gestion actuelle de la mairie en exploitant à juste titre des données officielles (estampillées du Ministère des Finances), des tableaux précis, des chiffres indiscutables dont il tire des conclusions : les impôts sont trop élevés, la dette également, le fait selon lui d'investissements peu judicieux et de charges trop lourdes. Accessoirement, cela révèle à ses yeux l'incompétence et le clientélisme de l'équipe actuelle et il le fait savoir. Cette position se défend.

Pour remédier à la situation, les solutions envisagées par l'équipe Bergamasco sont les suivantes : baisser les impôts et réduire la dette. Conséquence inéluctable pour le candidat : trouver des économies dans le budget de fonctionnement. Mais où précisément ? Subventions, employés municipaux, entretien... ? Agissons pour Beaumont ne répond jamais à cette question, la seule qui vaille pourtant pour les Beaumontois.

Pourquoi ce silence  ?

Deux réponses seulement sont possibles:

- Soit l'équipe Bergamasco reconnait implicitement qu'elle ne sait pas comment elle va s'y prendre et les effets sur l'électorat ne se feront pas attendre : qui voterait pour des gens qui se reconnaissent à l'avance incompétents ?

- Soit l'équipe Bergamasco, menée par un directeur de banque, n'en ignore rien mais n'ose exposer son projet par crainte d'effrayer le citoyen Beaumontois, lequel se demandera naturellement si ses proches ou lui-même, à un titre ou à un autre, ne seront pas les premières victimes des "économies" forcément prévues par M. Bergamasco, expert en chiffres et analyses financières. 

Le fait que M. Bergamasco soit un spécialiste de la gestion (et qu'il mette fortement en avant, à juste titre, cette qualité) conduit imparablement l'électeur à l'idée qu'il existe un "plan secret" d'austérité et donne à l'opinion beaumontoise l'image d'un homme qui dissimule ses véritables intentions.

Dénoncer la dette est une chose : ce sont des mots et c'est gratuit. Y remédier en est une autre : ce sont des actes, porteurs de lourdes conséquences. Ce que M. Bergamasco ne tient pas à annoncer aux Beaumontois, c'est que ces actes nécessitent des sacrifices (donc des sacrifiés) et de lourds efforts. Et oui.

REVUE DE PRESSE DU CANDIDAT JEAN-LUC DEPRINCE

PETIT JOURNAL DU 22 JANVIER 2014

mardi 11 février 2014

REVUE DE PRESSE DU CANDIDAT ALAIN BERGAMASCO



16 AVRIL 2013


LE PETIT BLEU 16 AVRIL 2014


1 JUIN 2013



 8 JUIN 2013 
PETIT JOURNAL DU 8 JUIN 2013


22 NOVEMBRE 2013



PETIT JOURNAL 22 NOVEMBRE - ALAIN BERGAMASCO SE DÉVOILE



15 décembre 2013










22 DÉCEMBRE 2013

29 DÉCEMBRE 2013





 7 JANVIER 2014

PETIT JOURNAL 7 JANVIER 2014



12 JANVIER 2014




19 JANVIER 2014

PETIT JOURNAL DU 19 JANVIER 2014



2 FÉVRIER 2014
PETIT JOURNAL DU 1 FÉVRIER 2014



8 FEVRIER 2014

jeudi 6 février 2014

BERGAMASCO : LA VERTU CONTRE LE VICE



A lire M. Bergamasco, on se demande bien ce qu'un homme d'une telle hauteur d'âme vient faire dans cette course, somme toute assez vulgaire, au pouvoir politique et à la reconnaissance publique. 

Car, s'il se tient pour un gentilhomme (honnête, fidèle, expérimenté, indépendant, respectueux, droit, désintéressé, disponible, hermétique aux honneurs, étanche à l'ambition...), il ne se trouve face à lui, de son propre aveu, que des gredins, des profiteurs, des affairistes, des menteurs, des incompétents... En deux mots, des politiciens prêts à toutes les vilenies pour conquérir ou conserver le pouvoir. 

M. Bergamasco, lui, ne fait pas de politique tout en se présentant aux élections et ne nourrit aucune ambition, sinon celle de devenir conseiller municipal membre d'une association premier magistrat de Beaumont. Ses motivations sont pures, contrairement à celles des partis et de leurs marionnettes stipendiées.

M. Bergamasco semble d'ailleurs obsédé par les revenus, les rentes ou le prestige que retireraient ses adversaires de l'exercice de leurs mandats d'élus. Énumérant les motivations de sa candidature, il place au premier rang (voir extrait Petit Journal ou ici) le comportement "clientéliste" et la dépendance financière et honorifique de ses rivaux politiques. Certains viendraient, selon lui, chercher dans ces fonctions électives, qui un "complément de retraite", qui un "moyen de subsistance", qui enfin une "promotion" et le placement d'amis ou de parents...

M. Bergamasco, lui, n'est bien sur atteint par aucun des maux qu'il dénonce férocement. D'ailleurs pour éviter d'être confondu avec ces politicards avides, il s’apprêterait à annoncer le renoncement (en cas d'élection) à ses indemnités de maire* et à contraindre ses adjoints au bénévolat** afin de désendetter plus rapidement la ville et baisser d'autant la charge fiscale des Beaumontois. Démonstration éclatante que ses attaques répétées et acerbes ne sont pas de vains mots de politicien apolitique en campagne...

* information non confirmée     ** information encore moins confirmée


On constate par ailleurs que le portrait qu'il brosse de lui-même est pour le moins romantique et certaines des méthodes qu'il utilise sont en effet fort éloignées des vertus philanthropiques qu'il s'attribue généreusement.

Ainsi, parlant dans son site de campagne de la situation professionnelle de ses propres enfants (dont la mention sur un document de propagande n'a d'autre intérêt que la comparaison avec les enfants de son adversaire), il écrit "que leurs emplois respectifs ne résultent que de leurs mérites personnels, la banque ne préparant pas aux professions qu’ils ont choisi d’exercer ..."

On ne saurait être plus bassement insultant et méprisant. Visant le père, ce sont les enfants qu'il atteint. Les descendants du maire sortant seraient donc, selon M. Bergamasco, des incapables aux mérites personnels inexistants ? Déplorable.

M. Bergamasco méconnaît un principe fondamental (en politique comme ailleurs), qui peut énergiquement se retourner contre son auteur : ne jamais s'en prendre à la famille et encore moins aux enfants de son adversaire. 

Ces manières à l'évidence ne sont pas celles d'un gentleman et laisse entrevoir un tout autre personnage que celui qui se présente comme le grand moralisateur de la vie publique lomagnole. 

lundi 3 février 2014

ALAIN BERGAMASCO AFFÛTE SES CISEAUX A DÉPENSES



M. Bergamasco promet de baisser les impôts et de réduire la dette. Ce qui passe, il le reconnait lui-même, par un ralentissement ou un arrêt des investissements et des coupes obligatoires dans les frais de fonctionnement. Il est d'ailleurs techniquement impossible de pratiquer autrement.



Tailler dans les charges de fonctionnement, c'est, au choix, réduire :

  • les charges de personnel ( 52% du total des charges)
  • les subventions versées ( 5.75%)
  • les achats externes ( 26%)
  • les charges financières ( 4%) 

M. Bergamasco ne précise pas, et c'est déjà un indice, où il va pratiquer ces économies mais nous constatons que le seul poste budgétaire supérieur à la moyenne des villes comparables est celui des charges de personnel. C'est peut-être un second indice...
C'est en tout cas ce qu'affirme un colistier de M. Bergamasco sur le site bergamasco2014.com :

"J’y apporterai mes compétences pour servir l’intérêt général, en étant attentif à l’investissement, créateur de richesse, tout en limitant les dépenses coûteuses de fonctionnement." 

Tous les autres postes de charges sont sensiblement égaux aux moyennes nationales. Certes, rien n'interdit au nouveau conseil municipal de couper aussi dans le budget des subventions aux associations même s'il est inférieur aux chiffres moyens nationaux. A ce sujet, on trouve également cette déclaration sur le programme de M. Bergamasco :

"Trop de hausses d’impôts pour financer à outrance loisirs, divertissements, ou initiatives culturelles dont les effets éducatifs ne sont jamais évalués et qui ne concernent qu’une infime minorité."