mardi 27 août 2013

CE QUE JEAN-LUC DEPRINCE NE VOUS DIRA PAS - Partie 1

- QUE MONSIEUR LE MAIRE EST D'ABORD UN HOMME POLITIQUE DE GAUCHE



Contrairement à son adversaire Bergamasco qui se dit apolitique, Monsieur Deprince est un homme politique engagé. Vice-président départemental du PRG, le maire de Beaumont-de-Lomagne arbore hautement les couleurs et ne manque d'ailleurs aucune occasion de rappeler son appartenance en sillonnant fièrement la bastide aux côtés de Monsieur Jean-Michel Baylet, président du PRG et Madame Sylvia Pinel, ministre du gouvernement socialiste de François Hollande.

C'est de bonne guerre et nul ne songerait à lui reprocher ces démonstrations de puissante camaraderie politique. Mais être membre dirigeant d'un parti, et surtout d'un parti au pouvoir, ne présente pas que des avantages. Comme le montre assez brutalement les résultats des élections partielles depuis l'arrivée de la gauche à l'Elysée, il est particulièrement coûteux d'appartenir à la majorité présidentielle, y compris lors de scrutins locaux.

La catastrophique situation nationale aura, lors des prochaines élections municipales, une influence notable sur le vote de nos concitoyens. Et cela ne fait pas du tout l'affaire de Monsieur le Maire.

Bien sur, et avec son talent habituel, il tentera le classique numéro du maire pour tous, cette créature ancrée dans son terroir et obnubilé par le bien-être et la prospérité de ses paroissiens, de tous ses paroissiens et qui surtout surtout ne fait jamais de politique au village. Non, non. Soit.
Ce faisant, il attirera immanquablement l'attention sur sa propre action municipale, laquelle est aussi peu glorieuse en matière de finances publiques que celle de ses amis de la gauche gouvernante.

Et il devra alors nous (ré)expliquer pourquoi le maire, cet homme politique de gauche qui ne fait pas de politique dans l'enceinte du bourg, tient tant à parader place Gambetta en compagnie de Madame la Ministre du Commerce ou des députés socialistes du Tarn-et-Garonne.




- QUE LE PRG PARTICIPE ACTIVEMENT AU GOUVERNEMENT DE LA FRANCE


En sa qualité de dirigeant du PRG, Monsieur Deprince, à l'instar de son patron, soutient évidemment -mais en tremblant pour ses mandats- l'énergique action (sic) du gouvernement en général et celle de ses trois ministres radicaux en particulier.

Ainsi de la compagne de route Christiane Taubira, ancienne vice-présidente du PRG, candidate du même parti aux élections présidentielles de 2002 (2,32% des voix), championne du changement de civilisation 24/24 par le mariage pour tous et la prison pour personne -dont les seuls barreaux nous séparant des racailles récidivistes seront bientôt ceux de nos fenêtres.

De même se peut-il qu'approuver les décisions de son amie radicale Sylvia Pinel lorsque celle-ci, à la séculaire manière socialiste, entreprend de rendre infiniment complexe ce qui n'existait que par la simplicité, et outrageusement cher ce qui était bon marché en tripatouillant le statut des autoentrepreneurs, ces français courageux qui persistent à créer des entreprises et des emplois par temps d'orage.

Cela fait et bien fait, le PRG entend toutefois se singulariser de ses alliés socialistes en s'opposant vivement aux projets de non-cumul des mandats et de publication du patrimoine des élus. Comment s'en étonner ? Le PRG n'existe que par le cumul des mandats et la publication du patrimoine de Monsieur Baylet est de nature à lui attirer les foudres des...socialistes, dont le chef n'aime pas...les riches !
(En tout cas, on peut affirmer que le PRG local n'a strictement rien contre les 4/4 allemands de forte cylindrée. Tant mieux, nous non plus).

Pour la petite histoire, nous rappellerons au lecteur que Monsieur Baylet a été renvoyé en avril 2013 devant le tribunal correctionnel pour "prise illégale d’intérêts" dans une vieille affaire de marché public. Nous doutons sincèrement de sa culpabilité. Il est selon nous impossible à un :

  • Sénateur, 
  • Conseiller municipal de Montjoi (82),
  • de présider le Parti des Radicaux de Gauche, 
  • de présider le Conseil général de Tarn-et-Garonne,
  • de présider la Communauté de Communes des Deux-Rives (82),
  • de présider tout un tas d'autres entités locales ou sénatoriales (voir liste complète),
  • de diriger le grand quotidien régional La Dépêche   
  • et de se livrer dans le(s) même(s) temps à des activités que la morale réprouve.


Dans la seconde partie (à venir) de cet article, nous étudierons la philosophie politique à laquelle souscrivent militants et cadres du PRG dont, bien sur, Monsieur Deprince. Croustillant à gogo !


lundi 19 août 2013

ALAIN BERGAMASCO, LE CANDIDAT QUI AVAIT PEUR D’ÊTRE CANDIDAT



Les électeurs de Beaumont-de-Lomagne sont en droit d'attendre d'un candidat - que rien ne contraint à se présenter - esprit de décision, courage, conviction et vérité. 

  • Alain Bergamasco n'a pas eu le courage d'annoncer lui-même sa candidature. Quelle détermination implacable !
Alors d'autres l'ont fait pour lui - en l’occurrence le Petit Journal. 

  • Alain Bergamasco n'a pas eu le courage de rendre publique sa propre liste d'équipiers.
Naturellement, d'autres le font pour lui - notre blog pour ne pas le citer. (voir notre article)


  • Alain Bergamasco a reçu le soutien de l'UMP, qu'il n'a pas eu le courage de refuser et qu'il n'a aujourd'hui pas le courage d'assumer ni même d'avouer à ses électeurs potentiels.
Alors d'autres encore, l'UMP par exemple, se font un devoir d'en informer les Beaumontois. 


                                            



  • Alain Bergamasco n'a pas le courage de se montrer en public, évitant comme la peste la confrontation avec les administrés et surtout avec... son adversaire. Un comble !
Bien sur, M. Deprince, lui, se charge de rencontrer les électeurs.
                                                        

  • Même dans les pages de son propre blog de soutien, Alain Bergamasco est muet ! (voir le blog)

Les indices s'accumulent et ils ne sont pas flatteurs. Alain Bergamasco n'a peut-être pas le courage de s'avouer qu'il n'est fait ni pour le combat politique, ni pour les lourdes décisions publiques


A lire bientôt dans nos colonnes : ce que Jean-Luc Deprince ne vous dira pas !