jeudi 30 avril 2015

UN DÉPARTEMENT UN PEU "JUSTE" MAIS QUI FRAPPE FORT !


L’événement est en train de faire le tour de France des médias et encore une fois, c'est une magnifique plaidoirie pour le Tarn-et-Garonne, enfin à droite. Ou à gauche. On ne sait plus vraiment. En tout cas, les ex-futurs moralisateurs de la vie publique, UMP et socialistes comme un seul homme, viennent de s'octroyer une généreuse augmentation de leurs revenus politiques avant même d'avoir bougé un petit doigt pour le citoyen ! Non je me trompe, il a bien fallu lever le bras pour voter oui à cette proposition tout à fait dans l'air des temps prospères que vivent les Français : + 23% ! Yes ! Le président Astruc, ne voulant pas être en reste, a plus que doublé sa mensualité ! Elle était jusqu'à alors de 2500 €, elle frôlera les 5500 !

Où sont donc passés ces preux chevaliers qui hurlaient hier (soit avant le 29 mars 2015...) et notamment à droite au surendettement massif du département et condamnaient le train de vie scandaleux des troupes radicales de M. Baylet ? 

Voici par exemple les engagements en béton hydrofuge que l'on trouvait en mars dans la profession de foi d'un jeune cadre de l'UMP et de sa colistière, aujourd'hui conseillers départementaux  :

Promesses électorales de M.Albugues et Mme Jalaise

Cesser d'augmenter les impôts, stopper les dépenses somptuaires, diminuer la dette ? Un mois seulement après son installation au Conseil, décomplexé, l'auteur de ces lignes fait exploser le chapitre 1 de ses promesses en augmentant les dépenses du Conseil de 200 000 € par an, 1,2 million d'euros pour la mandature ! Il trouvait sans doute, comme la majorité de ses collègues, le régime du châtelain Baylet un peu chiche à son gout. 

Clientélisme bien ordonné commence par soi-même. Et il s'écoule de moins en moins de temps entre la promesse électorale et le moment où les politiciens viennent la déchirer sous nos yeux. 

Ils ont même une excellente raison à opposer aux citoyens furibards : c'est légal. Pour se justifier, le conseiller en question publie sur sa page facebook, à l'adresse des crédules : "Les indemnités des élus sont fixées par la loi en fonction du nombre d'habitants". Si tel était le cas, il serait inutile de voter le montant des indemnités au Conseil départemental ! Tout serait automatique ! Pour preuve de l'inverse, le conseil départemental du Tarn a voté une baisse des indemnités de ses conseillers car la loi le permet ! Il s'agit donc bien d'une volonté de se payer plus et c'est tout ! 
Au moment du vote de l'augmentation des indemnités...

Quant à M. Bergamasco, qui s'insurgeait déjà à en perdre haleine contre les revenus indécents du conseiller PRG Deprince, il ne doit plus trouver de mots pour qualifier cette démonstration d'auto-clientélisme de ses favoris UMP... 

mardi 21 avril 2015

LAMENTABLE FIASCO DE "LA VIE DES BEAUMONTOIS"

Les porte-flingues beaumontois de Mme Barèges, comme un seul homme derrière le guide suprême Bergamasco, n'ont pas ménagé leurs efforts tout au long de la campagne électorale : une vingtaine d'articles pour le seul mois de mars ! Pour la plupart violemment anti-Deprince. Pour le restant, brutalement anti-Capelle/Lagrange. Efficacité = 0.

S'il suffisait de tenir un blog mal foutu, bourré de fautes d'orthographe et de sordides rancunes de village pour être politiquement influent ou électoralement efficient, cela se saurait :  le tenancier serait roi de Lomagne ! 

Une question hante maintenant les esprits : M. Bergamasco va-t-il s'attaquer aux élections régionales ? On se souvient que M. Dupont était candidat à la dernière édition de ce scrutin, ce qui laisse un espoir d'apprécier une fois encore les fines manœuvres de cette Panzerdivision  locale !




lundi 13 avril 2015

LE SECRET DES SUCCÈS DE M. DEPRINCE : M. DUPONT !


Mobilisation générale, dynamique, vrai sursaut : nous lisons ici que les candidats Ardiot/Dupont auraient suscité une vague d'enthousiasme à droite lors de cette élection départementale et qu'ils ne devraient leur échec qu'à des "circonstances" défavorables. Cette grossière propagande (d'après-défaite) est anéantie par les chiffres.

Premier tour :

En 2004, M. Dupont avait obtenu 20,92 % des voix au premier tour contre 22,48 % en 2015. Onze années pour grappiller 1.56%, alors que le tsunami bleu assombrissait en mars l'horizon des partis de gauche ! Nous écrivions dans un article précédent que cette insuffisance chronique était la clé de l'élection. 

Vu de loin (ou par ses partisans les plus enfiévrés), M. Dupont serait donc passé à quelques poignées de voix de la victoire. Mais ce n'est là qu'illusion optique. La gauche a flanché, comme prévu, mais insuffisamment pour passer sous la ligne, lisse comme la surface d'un lac suisse, de l'éternel candidat de "droite" du canton ...

Un bon graphique vaut toutes les explications :


CANTON DE BEAUMONT-DE-LOMAGNE - CANTONALES - TOUR 1

Second tour :

Le blog de M. Bergamasco, fan club de Mme Barèges, parle "d'un vrai sursaut" en faveur des candidats de la droite "unie". Regardez à quoi ressemble réellement ce "sursaut" (malgré l'appel du divers gauche Issanchou à voter pour le duo Ardiot/Dupont) :  2.56 % !  



CANTON DE BEAUMONT-DE-LOMAGNE - CANTONALES - TOUR 2

C'est pourtant à Beaumont que la droite a perdu le bénéfice du département : un simple coup d’œil aux archives électorales du canton aurait sans doute évité à Mme Barèges de faire élire un candidat de gauche à la présidence du Tarn-et-Garonne...

vendredi 3 avril 2015

CONSEIL DÉPARTEMENTAL : ENFIN UN CLIENTÉLISME JUSTE ET FORT !



Ceux qui ont aimé le système Baylet vont adorer le système Barèges. La grande prêtresse de Montauban entame sa présidence (fantôme) à tombeau ouvert ! Jugez-en : Yvon Collin, ex-meilleur ami de Jean-Michel Baylet nommé directeur de cabinet du président Astruc, lui-même ex-meilleur camarade de l'ex-président Baylet. Il ne manque que M. Deville dans ce charmant tableau.

Un sénateur directeur de cabinet ? Mais oui madame ! Sénateur, ça laisse du temps libre à gogo c'est bien connu et en plus, c'est pas cher pour le contribuable. Et pas voyant pour un sou ! La recette du succès de M. Collin ? Avoir réalisé 7.14% aux élections départementales dans le canton de Montauban 2, celui justement de M. Gallérani, candidat battu de l'UDI, qui appréciera cette boutade à sa juste valeur. 

Les électeurs qui ont voté pour un département juste et fort peuvent d'ores et déjà se féliciter de vivre un moment historique : adieu les magouilles entre copains-copines, le partage des bonnes places à peine les sièges tièdes et sus au cumul des mandats et des fonctions ! Une véritable féerie !

C'est ça la droite de la gauche ! La modestie, la discrétion, le couperet qui tombe illico sur les dépenses inutiles, l'ancien système qui vit ses dernières heures... 

Mais qui pouvait en douter ? 


jeudi 2 avril 2015

ENFIN LE TARN-ET-GARONNE BASCULE... A GAUCHE !

C'est M. Astruc, maire de Dunes, ami de 30 ans de M. Baylet et membre du groupe Radical départemental pendant des lustres qui remplace son ancien patron à la tête du Conseil général de Tarn-et-Garonne, un conseil où il a participé sans sourciller et des années durant au si décrié système Baylet. Un disciple émancipé du maître, déçu récent du baylétisme...

Comme le disait Mme Barèges  pendant la campagne des élections régionales 2010 : 
"j'entends bien ouvrir à des gens de gauche dans les autres départements comme en Tarn-et-Garonne où Thierry Deville (ex-PRG) sera n°1". 

La gauche triomphe donc avec les voix des conseillers départementaux de l'UMP. Mme Barèges, si elle peut se réjouir de la défaite de son meilleur ennemi, aura beaucoup de mal à "rhabiller" la chute (précipitée par les siens) du président des Radicaux de gauche en victoire de la droite : le candidat Astruc arborait en toute logique la nuance divers gauche et avait battu dans son canton M. Francis Garrigues, candidat de la droite et du centre investi par l'UMP. 

Sur la carte de France politique, le Tarn-et-Garonne restera rose. Et c' est fort de cette nouvelle manifestation de l'UMPRG, comme dit M. Viallon, que l'électorat FN devrait encore progresser dans le département. Dura lex sed lex.