COMMENTAIRES SUR UN COMMENTAIRE

Nous publions ci-dessous un commentaire reçu hier. Habituellement, et nos nombreux lecteurs le savent, les commentaires signés "anonyme" ne passent pas notre filtre, ainsi que ceux comportant des injures. Pour celui-ci, nous faisons exception : 

"Mme ARDIOT conseillère principale d'éducation met ses compétences pédagogiques au service de l'èleve. vous faites un amalgame de son investissement dans le cadre de son métier afin que tous les élèves soient égaux dans la vie de collégiens, dans la société pour leur avenir qu'ils soient LGBT et des propos de Mme BAREGE. Mme ARDIOT doit-elle penser et adhérer à toutes les idées de Mme BAREGE pour se présenter devant les citoyens afin de briguer un mandat au conseil départemental. la FRANCE n'est pas un pays de pensée unique. Vous souhaitiez avoir l'investiture de l'UMP dont vous pensez comme Mme BAREGE..... L'UMP n'a voulu de vous pour cette élection et vu les propos outrageants que vous êtes capable de colporter pour nuire aux candidats de votre courant politique c'est une très bonne décision de la part de ce parti politique. Ce commentaire est un commentaire de citoyenne de gauche qui reconnait les valeurs professionnelles de Mme ARDIOT. vous êtes petit et n'avez aucune valeur morale."

• Madame Ardiot fait de la politique et elle est investie par l'UMP, ce fait étant confirmé par les mentions apposées au bas des documents de campagne de l'équipe Ardiot/Dupont. Madame Ardiot ne peut donc ignorer que la présidente de l'UMP 82 est Madame Barèges. 

• Madame Ardiot fait longuement état de son projet, le Pari citoyen (notamment anti-homophobie), en tant que candidate aux élections départementales, dans un article du Petit Journal occupant deux tiers de page.

• L'association CONTACT, partenaire du "Pari Citoyen" dirigé par Mme Ardiot a effectivement condamné les propos de Mme Barèges concernant les homosexuels.

Jusqu'à preuve du contraire, Mme Ardiot a donc accepté de représenter l'Union de la droite dans ces élections, plus précisément l'UMP présidée par Mme Barèges. Et c'est bien comme un argument électoral qu'elle décrit fort longuement le projet qu'elle mène au collège de Montech. Remarquez bien que nous ne portons aucune critique sur le projet de Mme Ardiot.

Dans votre commentaire, vous parlez d' amalgame alors que le mot juste est : contradiction. Si Mme Ardiot voulait éviter d'être "amalgamée" à Mme Barèges, il aurait suffi qu'elle soit candidate sous un autre drapeau que celui de l'UMP, les partis ou les nuances ne manquent pas. Mais accepter une investiture d'un grand parti ne se fait pas à la légère : se présentant devant les électeurs, elle doit logiquement en assumer toutes les conséquences politiques. Si amalgame il y a, c'est donc à l'initiative de Mme Ardiot. 

Il est du devoir du candidat de vérifier que ses propres convictions ou ses actions sont compatibles avec les convictions ou déclarations des responsables politiques qu'il représente officiellement lors d'élections. Il ne faut donc pas s'en prendre à l'observateur qui constate objectivement, documents à l'appui, que ce n'est pas le cas. L'observateur, c'est l'électeur...

Relisez notre article et vous n'y trouverez pas de propos outrageants, hors ceux de Mme Barèges, que vous vous gardez par ailleurs, comme citoyenne de gauche, de critiquer mais c'est bien votre droit. Nous nous contentons de relayer une contradiction qui saute aux yeux... 

Nous n'avons pas de camp politique. Nous ne sommes pas candidats. Notre site ne peut recevoir l'investiture d'aucun parti. Nous tenons un blog d'informations et nous mettons nos analyses et critiques à la disposition des lecteurs, qui semblent les apprécier puisqu'ils sont des centaines à nous lire chaque semaine.

Chère Anonyme, vous êtes la bienvenue ici mais encore une fois, conformez-vous à nos règles : un nom ou un pseudonyme et pas de propos injurieux.

Enfin, si Madame Ardiot n'est pas d'accord avec les propos de Mme Barèges, qu'elle prenne son courage à deux mains et qu'elle le fasse savoir elle-même : nos colonnes lui sont ouvertes.