LES FULGURANCES DE M. BERGAMASCO : épisode 1

Enfin ! La troisième version du site de M. Bergamasco est disponible sur internet. Les anciennes versions ont presque disparu de la toile. Presque. Mais nous y reviendrons en temps utile.

A propos de ma candidature

Nous noterons d'abord que la rubrique " à propos de ma candidature" présentant le candidat, sa vie et son oeuvre, est au moins deux fois plus longue et détaillée que n'importe quelle autre rubrique actuelle de son site. Un véritable étalage. Révélateur d'une personnalité égocentrique ? Soif d'une reconnaissance qu'il n'a jamais pu vraiment obtenir dans le rugby, en n'étant pas sélectionné en équipe de France A ? Déficit d'estime de soi ?

Pour l'instant, profitons sans entraves de notre candidat, tout en admirant la technique serpentiforme de sa prose :

"Comme je l’ai indiqué le 8 juin 2013, en réponse à un article prématuré du PETIT JOURNAL, je tiens à confirmer mon intention de me présenter à l’élection municipale de 2014 de Beaumont."

Encore une fois, Mister B. se surpasse. Au lieu d'écrire simplement : "je suis candidat à la mairie", il nous dit tenir à confirmer ce qu'il avait déjà indiqué le 8 juin 2013 en réponse à la presse qui annonçait prématurément sa candidature, alors que c'était... vrai ! Yes !

Même sur le papier, M. Bergamasco a le plus grand mal à l'efficacité, à la simplicité, au style direct. Il opte pour des voies détournées, il se cache derrière les mots, revient toujours vers le passé, laisse aux autres le soin d'agir à sa place, ne prend jamais de décisions tranchées...

Qu'un journal, organe d'information du public, annonce sa candidature alors que c'est un fait, une vérité d'ailleurs confirmée par lui-même quelques jours plus tard, voilà qui défrise notre aspirant-maire. Le journal n'était pas à sa Beaute botte. C'était prématuré ! Un journal qui dit la vérité, c'est scandaleux ! 

Ce que l'on retiendra de cette phrase, c'est que M. Bergamasco ne supporte pas que le monde extérieur ne s'adapte pas à lui, ne soit pas sous son commandement, que les journalistes ne lui obéissent pas, que nous, blog BDL, soyons libres de parler de lui. 

Et nous nous souviendrons surtout qu'il n'a pas été capable d'annoncer lui-même sa candidature, premier devoir du candidat, les yeux dans les yeux des électeurs : 
"je veux être votre patron votre maire !"