Nous ne comptons pas ici nous changer en critiques d'art. Mais la toute dernière exposition (intitulée "TROUS") organisée à la maison Fermat est de nature à provoquer la stupéfaction.
Ainsi, comme le démontre le panneau ci-contre, se promener le week-end avec ses enfants à Beaumont-de-Lomagne et parcourir les salles de la maison du célèbre mathématicien peut s'avérer dangereux pour leur sensibilité.
Si la majorité des œuvres exposées ne présentent, disons-le, aucun caractère pornographique ou exhibitionniste, "certaines", alliant la médiocrité de réalisation à la vulgarité la plus dégoulinante sont susceptibles de heurter non seulement les enfants mais également un grand nombre d'esprits déjà formés.
On nous objectera que l'art peut ou même doit provoquer et que l'on est finalement libre de visiter ou non cette exposition, puisque prévenu de son caractère intrusif. Certes.
Mais est-il alors vraiment judicieux d'installer à Beaumont-de-Lomagne, dans la demeure de Fermat, une telle exposition qui contraint les parents, justement effrayés par les mises en garde, à passer leur chemin ? Les visiteurs touristiques sont-ils si nombreux en notre charmant bourg qu'il faille leur imposer des (mauvaises) représentations peintes d'anus soulignées de sordides légendes alors qu'ils viennent arpenter un lieu chargé d'histoire, tranquillement accompagnés de leurs jeunes enfants ?
Nous nous permettons d'en douter et nous ne sommes pas les seuls.
Effectivement ne vous changez pas en critique d'art; restez sur la politique, vous êtes plus pertinent...
RépondreSupprimerCher Patrick, le débat sur la qualité ou la pertinence des œuvres exposées est très largement secondaire. Nous ne prenons aucun artiste en mauvaise part. Chacun est libre de représenter ce qu'il souhaite avec le talent qui lui est propre (sic). Mais en tant que citoyens, nous pouvons légitimement nous exprimer sur la décision d'accrocher aux cimaises d'un bâtiment non seulement historique mais encore public des œuvres reconnues par les organisateurs comme susceptibles de heurter la sensibilité des enfants. Et ça, cette décision, ce choix, n'est-ce pas de la politique au sens premier du terme ?
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