vendredi 10 janvier 2014

DETTE EN TARN-ET-GARONNE : BEAUMONT MAL CLASSÉ ?


Monsieur Bergamasco a fait de la dette communale son cheval de bataille électoral. Nous avons donc voulu vérifier, à l'échelle du département, si l'endettement de Beaumont battait vraiment des records... 

Pour établir ce classement, nous avons comparé les villes du Tarn-et-Garonne de 2 000 à 7 000 âmes, en les classant selon le montant de la dette par habitant (dernière colonne). Voici le résultat :

( Sources : comptes des communes 2012 - Ministère des Finances - Compilation par BDL82 )

8 commentaires:

  1. en effet Mr B.. peut "asseoir" sa campagne sur l'endettement de la commune 3.4millions en 2008 et vous relevez 4.2 millions en 2012 il gagnera des voix certainement sur les 872 foyers fiscaux de BEAUMONT ; mais que feront les 1380 foyers non fiscalisés qui eux s'en foutent ,ils jugeront le mandat du maire sur d'autres critères qui sont plus positifs. En effet l'endettement et ses conséquences sur les impôts locaux sont les points négatifs du mandat.
    par ailleurs le tableaux est intéressant ,mais il le serait plus encore rapporté aux foyers fiscaux .
    ex: pour BEAUMONT 4195000e / 872 = 4810e par foyer fiscal mais c'est vrai que les ratios nationalement sont rapportés au nombre d'habitants.
    POUR L'INSTANT UN GRAND SILENCE DE L'OPPOSITION car le recrutement doit se faire rare et nous sommes loin de l'assurance d'avoir au mois de mars une liste d'opposition

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  2. sur le journal du net on trouve tous les éléments...
    ex: pour MONTECH 10512000e / 1521 = 6911e par foyer fiscal
    bon courage BDL PAR CONTRE L'annuité de la dette à Montech est de 50°/°inferieur à Beaumont certainement des emprunts sur une durée plus longue

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    1. Anonyme de 10:36

      Vous commettez une petite erreur. Vous confondez foyer fiscal et foyer fiscal imposable. Ce que vous vouliez sans doute écrire, c'est : 6911€ par foyer fiscal imposable.
      Bien sur, la dette par habitant n'est qu'un indicateur mais il permet une comparaison "brute".
      Nous avons d'autres tableaux en préparation. Merci de nous lire.

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    2. C'EST exact " foyer fiscal imposable" puisque la charge leur sera imputable sans abattement
      labastide saint pierre. 3069000 e /884 =
      verdun 5281000 e /1196 =4415
      caussade 9149000e /1661 =5508
      negrepelisse 8591000e /1211 =7094
      grisolles 6921000 e / 1076 =6432
      valence d'agen 13437000 e /1261 =10655

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  3. le ras le bol se généralise!

    Et ça continue! Les élus locaux sont les mauvais élèves de la rigueur. Malgré les nombreux appels à la raison lancés en 2012, les dépenses des administrations publiques locales se sont une fois de plus envolées: 242,5 milliards d'euros. C'est 7,2 milliards de plus qu'un an plus tôt (+ 3 %). Et comme, dans le même temps, les recettes avaient plutôt tendance à diminuer, la sanction ne s'est pas fait attendre: en 2012, le déficit des administrations publiques locales a tout simplement doublé, passant de 1,5 à 3,1 milliards d'euros.

    Certes, l'Etat, endetté jusqu'au cou, a tendance à transférer une partie de ses charges sur les collectivités locales, décentralisation oblige. Mais tout de même: en pleine crise, nos édiles ne devraient-ils pas montrer davantage l'exemple? Les chambres régionales des comptes ont beau épingler leurs excès à intervalles réguliers, dénoncer la gabegie, les dépenses de prestige et d'image de certaines municipalités et la folle croissance des impôts locaux, nombre d'élus continuent de dilapider sans compter l'argent des contribuables comme au temps des vaches grasses. En cause notamment: les dépenses de fonctionnement des collectivités locales, en hausse de «3,1 % en plus de l'inflation, chaque année en moyenne depuis 1983», a rappelé en octobre dernier Didier Migaud, président de la Cour des comptes, lors de la présentation du rapport que cette vénérable institution a consacré aux finances publiques locales. Un document qui sonne comme un rappel à l'ordre, les sages de la rue Cambon recommandant avec fermeté «un freinage effectif des dépenses de fonctionnement, en particulier pour les communes et intercommunalités, sans que soit remise en cause la qualité des services publics».

    A l'heure du ras-le-bol fiscal et des difficultés économiques, les excès de certains élus locaux sont, il est vrai, de plus en plus difficiles à avaler pour les administrés. A quelques semaines des élections municipales, les Français veulent savoir comment ceux qu'ils ont élus en 2008 ont assumé leurs responsabilités et géré les deniers publics. Pour 51 % des Français, la fiscalité sera un élément déterminant dans leur vote en mars prochain, révélait en décembre dernier un sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro et LCI. Loin devant la problématique de la sécurité par exemple (32 %), le développement économique ou la création d'emplois (31 % pour les deux).

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    1. Cher Anonyme,

      Lorsque vous recopiez un article du Figaro, il est important de le signaler ou de mettre des guillemets et des références. En effet, son auteur Ghislain de Montalembert ne nous a pas accordé les droits de reproduction et nous sommes responsables du contenu de ce site, y compris de ses commentaires.
      Merci d'avance.

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  4. BDL l'objectivité ne vous étouffe pas il n'y a qu'un sens la monarchie du 82

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    1. De quoi parlez-vous ? Les chiffres du tableau sont incontestables...

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